Ursula Johnson
Micmaque
- Between My Body and Their Words – 2017
- Photographie sur vinyle
- Dimensions variables
Le corps de la femme autochtone a été considéré comme un territoire exotique et romantique par la culture dominante, d’où le traitement injuste que la société a réservé à cette femme.
Depuis longtemps, la mode grand public n’a cesse d’adopter peaux, perles et plumes, capteurs de rêve, roues médicinales, coiffures de guerre et de cérémonie factices.
La mode féminine continue de s’approprier les symboles et l’imaginaire autochtones. Et souvent cette iconographie ne fait que perpétuer l’idée que le corps de la femme autochtone est un espace sexuellement chargé.
Les publicités qui montrent une femme en tenue légère avec des perles et des plumes renforcent un vieux cliché, celui de la femme autochtone « Princesse indienne ou femme en détresse », stéréotypes que renforcent depuis des décennies le cinéma et la télévision. Et cela fait aussi des décennies que les artistes, musiciennes, universitaires autochtones travaillent à engager le public dans un dialogue sur le caractère inapproprié de cette représentation.
– Ursula Johnson
2018 emplacements des panneaux
Remarque: tous les panneaux numériques n’affichent les oeuvres de Résilience de la même manière. Les renseignements concernant le traité, le territoire et la langue ont pour source de référence le site Territoire Traditionnel, et peuvent être incomplets.