Rebecca Belmore
Anishinabée
- Fringe – 2008
- Diapositive dans un caisson lumineux
- 81,3 x 243,8 x 16,5 cm
En tant que femme autochtone, mon corps se passe d’explication. Certains voient un cadavre dans ce corps allongé. Mais pour moi, c’est une plaie en train de guérir. La femme ne se l’est pas infligée, et pourtant elle peut la supporter. Elle peut l’assurer. Donc le scénario est très simple : elle se lèvera et poursuivra son chemin, mais elle portera en elle cette marque. Elle tournera le dos aux atrocités qu’on a infligées à son corps et, un jour, deviendra résiliente. Le corps de la femme autochtone est le corps politisé, le corps historique. C’est le corps qui ne disparaît pas.
– Rebecca Belmore
2018 emplacements des panneaux
Remarque: tous les panneaux numériques n’affichent les oeuvres de Résilience de la même manière. Les renseignements concernant le traité, le territoire et la langue ont pour source de référence le site Territoire Traditionnel, et peuvent être incomplets.